Moody, dans un désir irrépressible, transforme la matière brute de la vie, la sienne et celles des autres, en musiques et en mots pour revêtir les oreilles et le cœur de ceux qu'il croise, d'un habit aux couleurs, parfois sombres mais souvent lumineuses.
Son univers douloureusement poétique et humainement engagé, plonge ses racines dans la terre riche et inspirante, qui va de Lavilliers à Dylan en passant par Bashung et de Palmas, pour en tirer des mélodies et des textes qu'il revendique et qui lui ressemblent.
Pour Moody, vivre et chanter concourent à la même harmonique, qu'elle soit rock ou folk, l'essentiel étant de ne rien laisser passer, que la poésie et la musique ne puissent faire entendre.

Nouvel EP

Temps Etranges / Animal - Extraits de l'EP Rêver Encore (2')

Moody était entouré de deux musiciens talentueux, Denis Verdier (à gauche) et Dave Paulik (à droite).

Moody a conquis le public de l’Escale

Metteur en scène et directeur de théâtre, Mourad Berreni est aussi un chanteur de talent.
Moody – son nom de scène – en a fait la démonstration mardi soir, à L'Escale.
Entouré de deux musiciens talentueux – Dave Paulick aux percussions et au violon et Denis Verdier à la guitare ou au banjo –, cet artiste engagé a conquis le public venu nombreux, séduit par sa chaleur et ses textes à la fois drôles et poétiques et qui l'a chaleureusement applaudi.

Pour faire passer ses messages, Moody n'hésite pas à détourner des succès de la chanson française comme Le chanteur abandonné de Johnny Hallyday rebaptisée Le winner abandonné, et dans laquelle il se moque du locataire de l'Élysée ; ou bien comme Les mains d'or et On the road again de Bernard Lavilliers,